Le concept
Partant du constat que notre vie moderne individualiste génère beaucoup de solitude, de difficultés et de gaspillages, les tenants de l’habitat groupé intergénérationnel expérimentent depuis les années 1970 des formes d’habitat partagé dans lesquelles se retrouvent des personnes de générations et d’horizons différents. Le but est de concevoir et de réaliser ensemble un projet comportant des logements individuels et des parties communes adaptés au désir de se rencontrer, de partager, de s’entraider et de gérer au mieux, dans le respect de valeurs sur lesquelles on s’accorde.
Les réalisations
Elles n’ont pas été très nombreuses. L’absence de cadre juridique défini et les difficultés de tous ordres à vaincre pour monter un projet ont, le plus souvent, été dissuasives. Mais aujourd’hui les projets refleurissent.
Les nouvelles perspectives
Une loi récente, la loi « Alur » du 24 mars 2014, sur l’habitat participatif, donne aux initiatives de logement groupé un cadre juridique qui devrait permettre aux projets de prendre corps et de se multiplier.
Deux formes juridiques concernent l’habitat participatif et donc l’habitat groupé intergénérationnel : la coopérative d’habitants et la société d’attribution et d’auto promotion. Le choix de la forme juridique la mieux adaptée dépend des finalités et caractéristiques de chaque projet.
Affaire à suivre
On peut donc souligner, en guise de conclusion, la volonté du législateur d’accompagner et de promouvoir les initiatives en matière d’habitat partagé, qu’il faudra suivre avec intérêt, car elles se multiplieront un peu partout et seront souvent originales.